Beaucoup de personnes sont en prison de conscience. Il y a des milliers des prisonniers de conscience. Comprenez-moi bien : « il y a des milliers de prisonniers de conscience » prison de conscience pourquoi ? Peut-être parce qu’on a connu un meurtre et on ne veut pas dévoiler. On reste ferme dans sa décision de ne pas se dénoncer. Peut-être parce qu’on a connu des mensonges et qu’on ne veut pas se dénoncer. Parce qu’on est troublé et on reste ferme et on demeure prisonnier de sa propre conscience. Parfois certaines jeunes filles avortent et cachent.
- Gao !
- Ooh !
- Je vais vous dire certaines choses.
Libérez votre conscience. Pour être sauvé, il faut libérer sa propre conscience. Quand beaucoup sentent en eux qu’ils sont à l’échec, ils ne veulent pas libérer leur conscience, peut-être la voie qu’ils ont choisi leur donne beaucoup d’argent, alors, ils préfèrent mourir dans leur esprit et dans leur chair. Il faut libérer sa conscience pour ne pas rester focalisé où l’on se trouve. En ce moment là, tu te tues toi-même. Et si tu meurs tu ne verras pas la trace de Dieu en toi. Parce que c’est toi-même qui t’es tué.
Et beaucoup de jeunes à nos jours se mettent en prison de la conscience. Si elle n’a pas avorté, c’est qu’elle a aidé les autres à avorter. Et cela demeure dans leurs consciences. Si elle ne l’a pas fait, elle va avoir marché d’homme en homme jusqu’à se fatiguer et la conscience demeure et les jugent. En cas d’un simple paludisme, elle se propose de faire les examens pour vérifier si elles n’ont pas le VIH/SIDA. Et c’est ainsi que beaucoup deviennent prisonniers d’eux-mêmes.
Un jour, je vous ai dit ici au camp que je ne sais pas ce qu’on appelle secret. Parfois on a beau parlé de secret et on réalise que la plupart de secrets dont on parle est négatif. Parce que si c’est un bon secret, pourquoi pas le dévoiler pour se sauver ainsi que les autres ?
Mais lorsqu’on s’aventure à explorer ce secret, on constate qu’il s’agit de ce qui est dangereux et même pire. Si le secret ne concerne pas un meurtre il s’agira d’un phénomène de sorcellerie ou d’un secret d’adultère ou d’empoisonnement. C’est vous qui appelez cela secret, moi j’appelle tout cela mensonge, poubelle, obscurité. C’est un secret pour certains de se focaliser dans l’obscurité pour continuer à nuire.
Revenons à la conscience. Si vous avez un problème dans votre conscience et que vous ne vous libérez pas, savez-vous ?
- Non, maman !
Si vous allez un peu partout dans, des paroisses, églises et même dans des familles, vous verrez que tout ceux qui courent derrière des prières ; des prières qu’on déclare avoir prié sur la tombe de Jean Baptiste, sur la tête de Jésus-Christ, que Jésus est ressuscité sont des gens qui gardent des secrets sauvages et pires. Ce sont des gens qui ont eu à faire des choses horribles, tellement qu’ils cherchent où se libérer. Ils entrent ici ça les chauffent. Il arrive et cache un peu sa mauvaise mentalité pour quelques jours et dès que l’on découvre que ce n’est plus ça, il saute pour entrer dans un autre groupe de prière ou d’église. Et c’est ainsi qu’ils passent leur temps à devenir des bordèles de religion ; bordèles chez les marabouts jusqu’au jour où le marabout lui donnera du serpent comme le cas dont je vous avais raconté il y a deux ans de cela. En par la suite survient la mort.
Il vous avait compté l’histoire d’une fille mariée ici. Cette dernière avant d’aller en mariage avait ses amants. Dans son mariage, elle ne cessait de les fréquenter. Un jour, l’un de ses amants de longue date revient et l’invite à renouer et lui donne 2 000Frs (deux milles francs CFA soit $4.00). Il lui donne rendez-vous dans une maison à Bonamoussadi où ils vont sauter sur les gens avant d’entrer dans la chambre. Dans la chambre, après leur besogne, la femme va constater que dès que l’homme s’est satisfait jusqu’à finir, elle resta immobilisée au lit impuissante et voilà un serpent boa qui va se dérouler et entrer en elle. Elle crie n’importe comment, le monsieur était là couché raide-mort. Et dès qu’elle sort de cette maison, elle accoure chercher où je me trouve (A ews te a whé po can tsü ye gae he a). Quand c’est bien vous me gueulez. Et quand ça chauffe vous me cherchez.
Cela la chauffée dans la nuit si bien qu’à 2 heures du matin, elle est allée prendre une moto pour chercher là où je suis. Elle arrive à ma guérite et se met à crier toute la nuit jusqu’au matin. Dès que je me réveille, on la transporte à ma véranda. Elle se torpille sans cesse comme un boa. Et lorsque je lui demande ce qui ne va pas, elle me répond. « Oh, mama, je meurs comme ça de 2 000FCFA. C’est ce que tu nous dis tous les jours. Pardon je meurs comme ça de 2 000FCFA seulement pardon libère-moi, seulement. »
- Je lui demande qui t’a donné 2 000 qui te tourmente ? Remets-les-moi.
- J’ai déjà pris les 2 000Frs. Pardon, je ne comprends pas comment je dois parler. J’ai demandé à sa belle sœur qui était sa maman ceci : « Prends la toi-même. Je ne la toucherai pas parce que j’ai parlé vous n’avez pas obéit. Prends-la et amène là-bas travailler toi-même sur elle.
Savez-vous ce qui s’est passé ? Moi, vous le savez, je suis tellement sceptique pour des choses si bien que si je ne vois pas je ne peux pas croire. C’est alors que j’ai réalisé que les histoires de serpents-boa qu’ on raconte là dehors sont réelles.
Lorsque je me suis amenée pour la toucher, elle se torpillait exactement comme un boa et pendant ce temps la salive sortait de la bouche. Lorsque j’ai touché son ventre, elle a torpillé davantage et c’est là où j’ai dit : « Donc c’est le Boa! Alors, où as-tu porté ton Boa ? Vas Alors avec ton Boa.»
Il y a des films qu’on montre et vous croyez que c’est un jeu. Même si certains sont la fiction sachez que la plupart sont là pour attirer votre attention sur le danger qui vous guette à travers le message de ce film c’est pour vous dire de vous méfier.
Là voila qu’elle se torpillait, se roulait comme le boa pendant qu’un liquide sortait de sa bouche et son vagin. J’ai demandé à sa sœur de la porter elle-même puis elle l’a fait. Je lui ai montré où la déposer pour la traiter elle-même. Je lui ai demandé ceci viens avec ton eau. Je vais te toucher toi-même et tu vas aller la traiter » Elle dit : « Oui, Maman ». Elle va la déshabiller, je lui demande d’abord de prier. Elle commence avec la peur « Notre Père qui est au Cieux… » et elle sursaute, et déclare « Maman c’est trop fort. Pardon Maman viens faire » J’insiste que « tu vas la traiter toi-même ». Elle est là toute tremblante « je vous salue Marie. Notre Père qui est aux cieux… » Et à un moment donné j’entends ses cris : « Ouoh! Il est en train de sortir! ». C’était juste après lui avoir dit j’entre avant de revenir. Elle s’est donc mise à crier « Le voilà il est en train de sortir »Pendant ce temps, j’étais loin derrière et j’ai ouvert la fenêtre pour voir. Je lui demande « touche là ! » elle dit « Non, Non, c’est qu’il va m’avaler ».
J’ai vu un tourbillon sortir d’entre ses jambes. J’ai demandé à sa sœur : « Verse le bonheur dessus » elle a crié : « j’ai vu, dans ce tourbillon, c’est un serpent ; il est en train de partir » Dès que je cours de l’intérieur vers elle, avant d’arriver, il s’était sauvé et elle est tombée épuisée couchée au sol c’est ainsi que pendant que les écailles et la salive sortaient du vagin, la salive sortait de sa bouche de cet instant à 23heures de la nuit. Je suis allée la relever du sol, et je l’ai lavée la traiter et l’ai renvoyé chez elle quelle était alors ses soucis ? « Maman, pardon ; ne fais pas que mon mari comprenne. Pardon ne fais pas qu’il comprend ».
Et j’ai répondu : « je dois le voir ? » « Ouais, je suis morte! Ouais pardon maman ».
- Comment appelez-vous ceci ?
- Le secret
- On meurt comme ça de quoi ?
- Du secret. N’est ce pas ?
- Oui maman.
- Et de quelle qualité de secret ? un mauvais secret.
- On ne vit pas comme cela et voilà pensez-vous que si elle ne venait pas, elle devait vivre ?
- Non, maman.
- Elle ne devait pas vivre!
Et c’est la nième fois que beaucoup de jeunes portent des choses comme cela.
Nous allons toucher une autre phase. A nos jours, c’est la mode la plupart d’hommes qui veulent vous draguer vous disent : « je vais t’épouser, mais il faut qu’on ait un enfant ».
Tu accouches le premier, il ‘‘ trace’’, il part. Il laisse que l’enfant grandisse et revient te dire « tu penses que je t’ai fui ? J’avais des problèmes » ça c’est pour celui qui a même bien fait. Pa’ po nan ba mtà shua à (NDLR) ; comme vous ouvrez la bouche et acceptez tout ce qu’il raconte, tout ceci pour vous faire finir la vie. Il revient vous dire ‘‘chérie’’ comme vous aimez bien quand on vous appelle ainsi, vous vous faites finir la vie. Est-ce qu’on mange : « chéri » ?
Face à ce phénomène, priez de demandez : « Seigneur, donne-moi l’intelligence et la sagesse. »
Beaucoup de filles aujourd’hui, sont devenus des filles- mères. Filles-mère à cause de leur bouche ouverte. On leur dit « je t’aime » tu ouvres la bouche pour dire « oui » « je t’aime. Tu acceptes » tu ne lui dis pas que « si tu m’aimes, fais vite ! »
On part. Et si tu vois que tu ne peux pas vite faire, laisse-moi tranquille celui qui m’aime fortement et on doit tout faire. Tout faire veut dire je l’ai dit et je dirai toujours une bonne fille ne peut pas quitter de chez elle sans état-civil ; sans mariage coutumier, sans mariage religieux. Au moins le mariage coutumier et l’Etat civil c’est une assurance de la vie ; c’est une garantie de la vie ! Nga shua (ouvre-bouche). Tu cours pour aller chez quelqu’un sans acte d’état civil que tu pars où ? Et si tu sors de chez lui et en chemin quelqu’un te gifle, que feras-tu ?
Tu vas dire : « Je m’en vais dire à mon mari » On te demande de faire venir ton mari pour juger. Dès qu’il arrive, tu le présentes voici mon mari. Et l’officier de police te demande « Où est l’acte sur votre femme Monsieur ? « Eh ?
Il n’y a pas d’acte « Alors prouvez que c’est votre femme peut-être que celui-ci qui la giflé c’est son mari et que vous mentez que c’est votre femme.
Attention avec moi.
Je vous ai toujours dis de faire attention !
Beaucoup d’hommes qui épousent des filles sans état-civil sont des manipulateurs d’enfants. Ce sont des manipulateurs.
Moi, aucun de mes enfants ne peut pas sortir. Jamais ! C’est ce que vous devez comprendre.
Et c’est vous qui vous vendez moins chèr. N’acceptez pas les manipulateurs. Et lorsqu’on fait pression sur l’homme de terminer d’abord avec l’Etat civil avant de prendre la fille, c’est vous qui gâtez les choses : « Non, mon chère, ils te troublent seulement. Je t’aime ! »
O go ko dys pfaé « je t’aime » qu’ t’a â ne pa qui pfh’he ô pagnys pfaé « je t’aime » dys po.
Tu vas manger « je t’aime » trois ans et à la 4e année, tu viendras manger : « je t’aime » chez vous.
« Je t’aime ! »
Dieu seul aime l’Homme. Et qui peut aimer n’est que celui à qui Dieu a mis son esprit en lui pour aimer « je t’aime ! » vous conjuguez des verbes dont vous ne connaissez pas sa signification.
Pensez-vous que : « je t’aime. C’est le sourire des lèvres ?
« Je t’aime » ; Est-ce la ration qu’il te donne ?
« Je t’aime » est-ce de l’argent ? Heih ?
Aimer c’est l’argent ?
- Non maman !
- Aimer est-ce le matériel qu’on donne ?
- Non maman !
- On peut te donner le matériel et l’argent pour te payer or que celui là n’a aucun grain d’amour pour toi.
Alors que, les gens qui t’aiment réclamant, quand tu es malade, ils te portent sur leur dos. L’Homme qui t’aime réellement te porte sur son dos, t’amène à l’hôpital t’hospitalise et te suit.
Il t’aime tu as des problèmes, il vient t’aider. Il t’aime sans chercher la puissance ni de ton père, ni de ta mère.
Il t’aime avec toute ta famille. Tu ne dois pas entrer dans une famille déclarer que tu aimes une fille or que tu n’aimes ni son père, ni sa mère. Mvong mgâ shwe khekhs’s !
« Hééé : je t’aime »
Vous exagérez ! Vous exagérez ! Vous exagérez en ces jours (d’un ton très sévère).
Vous exagérez parce que dans les films, vous voyez comment les jeunes fuient pour aller se marier. Je ne suis pas entrain de blaguer avec vous. J’ai déjà trouvé deux filles dans la même situation. Une fille qui s’en va au Nord, force son mariage sans dire ni à sa maman, ni à son père. Elle éloigne sa famille. Je vous le dis : c’est bon aujourd’hui, mais demain ça sera « sacré-bordel ». C’est bon aujourd’hui, mais demain ça sera autre chose.
Si un homme t’aime, il ne peut pas accepter que vous fassiez un mariage sans ses parents. Jamais de la vie ! Parce que tes parents, ton père ne peut pas être vipère et tu n’es pas le fils d’une vipère. Tu ne peux pas être mieux qu’eux jusqu’à ce que tu partes te marier sans dire.
Je reste et c’est un parent qui vient pleurer devant moi. « Mon fils, il s‘est marié sans me dire. Il a fait le mariage à l’état civil et à l’église sans me dire ». Une autre fille fuit et s’en va au Nord du Cameroun où elle va rejoindre son homme avec qui ils vont à l’église célébrer le mariage et c’est alors que le prêtre lui demande « Ma fille, donc tu n’as pas de parents ? Tes parents sont morts ? ».
Elle n’a rien dit de bon. « Mes parents sont loin à Yaoundé » et le curé de répliquer : « Yaoundé est la France ? Les gens ne quittent pas la France pour venir assister au mariage ? ».
Tout ce que l’on vous dit aujourd’hui et vous voyez qu’on vous embête, un jour viendra où vous serez couchés sur un lit et tout cela défilera devant vous et vous comprendrez alors que vos parents avaient raison dans certaines choses.
Attention ! Je ne suis pas sur cette attitude. Je refuse ce comportement. Si tu es mien, quelqu’un te dit « je t’aime » réponds-lui ceci : « manifeste-toi ! Vas voir mes parents. Vas à la dote. Vas à l’état civil. Va voir ma famille pour signifier que tu m’aimes ». On aura beau te flatter ainsi pour t’épouser, mais à un certain moment la carte qu’on va te sortir te fera regretter.