Une autre maman à Yaoundé me racontait l’autre jour que son fils, héritier de son mari a pris l’initiative de se marier sans l’en informer. Ce n’est que dans les coulisses qu’elle a suivi cela. Savez-vous ce que je lui ai donné comme conseil ?
- Non maman !
- Je lui ai dit : « Vas revendiquer les biens de ton mari et mets-le dehors » Moi, je ne ris pas.
Qu’il cherche pour lui avant de te minimiser de cette manière là. Parce que, si toi, et ton mari, si vous n’aviez pas chercher ensemble, c’est qu’aujourd’hui, il n’en aura pas. Attention ! Méfiez-vous de compter sur les biens de vos parents plus que sur vos propres biens. Chaque personne doit se débrouiller pour obtenir quelque chose.
Ne pas dire : « Mon père est commandant ». Toi, tu n’es pas commandant, c’est ton père. « Mon père est ceci ». C’est lui ! Ce n’est pas toi. Si les enfants de l’ex-président du Cameroun Feu AHIDJO étaient comme cela ; s’ils se ventaient que : « Mon père est président de la république, ils seraient où aujourd’hui ? Où seraient-ils ? Le monde n’est pas comme cela.
Vos parents font de leur mieux pour vous payer la scolarité et c’est aussi votre fond. La scolarité qu’un parent paye à son enfant c’est son fond. Tu peux devenir n’importe quoi aujourd’hui à cause de ce fond. Si avec cela, tu deviens roi, ça n’engage que toi. Ton père et ta mère ont fait leur devoir et c’est à toi aussi de faire ton devoir. C’est ce que vous devez retenir. Suivez-moi bien. A noter !
Les enfants étudiants, mettez les mains aux oreilles pour canaliser la parole dans vos tympans, tenez bien vos oreilles. Le premier mari de la femme c’est son travail ; votre premier mari sera votre travail. Ton second mari sera l’homme avec qui tu vas te marier.
La première occupation de l’homme sera son travail. Le deuxième secours sera sa femme ! (Ndlr ; vif applaudissement des élèves et étudiants venus très massivement). Ne pas venir me raconter ce que vous racontez là. Dans la vie actuelle nous avons oublié le sens social, le sens qui est de vivre en harmonie avec les parents :
- Suivez-moi bien !
- Savez-vous ?
- Non maman !
- Qu’est-ce que c’est que les fiançailles ?
- Qu’est-ce que la période des fiançailles ?
- C’est la période d’observation.
- Quoi encore ? Hein ?
- Préparation du mariage
- Quoi encore ? C’est quoi la période des fiançailles ? Quand quelqu’un est fiancé, ce moment là c’est quoi ? Hein ?
- Apprendre à se connaître
- Gao !
- Ooh !
- Jadis, on disait que la période des fiançailles c’est la période où l’on apprend à se connaître. C’est le moment où on échange sur les habitudes. C’est le moment où les deux fiancés doivent parler de leur futur.
Pour moi, c’est le moment où deux personnes s’unissent pour parler de leur présent et de leur futur et tirer conclusion sur leur vie futur. Et moi, je vous le dis. Le saviez-vous ?
- Non, maman !
- De nos jours, tout ce que vous faites c’est la bouillabaisse. Parce que les hommes deviennent des caméléons. Il dit à Jeanne : « je t’aime ». A Yaoundé, il dit à Marie, « Je t’aime ». à Bafoussam, il dit à Merline que « C’est toi qui es la lune »
- A Ngaoundéré, il voit encore une autre et lui déclare « Tu es mon cœur »
- Jacqueline est son cœur, Marthe est ses pieds, l’autre au Nord c’est sa tête. L’autre est ses bras, finalement qui est qui ?
Je vous l’ai dit qu’à notre temps, il y avait cette ferme foi de tenir à sa parole. Mais à votre temps, beaucoup d’enfants font le jonglage. Les jeunes font le jonglage.
- Gao !
- Ooh !
- En ce moment, qui parmi nous peut être franc et véridique ?
Qui dit la vérité ? Hein ?
Si un jour un homme te demande la main, et même par blague au moment des fiançailles, il dit « Je t’ai étudiée et je ne sais pas si je vais t’épouser », Fuis jusqu’à. Dis-lui que : « J’ai compris ». Si tu dis que, je vais serrer les fesses pour voir, c’est dangereux. Il est ainsi entrain de t’ouvrir petit à petit ce qu’il est. Si tu ne t’en vas pas, il attendra le moment où tu vas bien t’installer avec lui et il te sortira certaines cartes que tu va regretter d’être restée avec lui.
Toi garçon attention de compromettre à la vie d’autrui. Vous avez toujours tendance à dire que : « la vie vous est difficile, vous avez ceci, vous avez cela. Vous avez la malchance. » D’où vient la malchance ? Est-ce que Dieu a créé l’Homme avec la malchance près de lui ?
- Non maman !
- C’est toi-même qui cherches.
Tu as ramassé la malchance de Jean. Tu laves pour Jean tu t’en vas chercher pour Jacques. Tu laves pour Jacques et tu t’en vas chercher pour Paul. Tu laves pour Paul et tu pars chercher pour Pa’a Emma. Tu laves pour celui-ci et tu pars porter pour l’autre. A quel temps la malchance finira donc dans ta vie. Attention, Attention à vous le moment des fiançailles est un moment d’étude. Mais, dans les fiançailles que faut-il faire ? Il faut se mettre à genoux pour prier. Gao !
- Ooh !
- Que dois-tu dire dans ta prière ? on demande quoi ? répondez
- L’entente
- L’entente, quoi encore ?
- Le bonheur !
- Quoi encore ?
- La bénédiction.
- Voilà, on demande d’abord la bénédiction. Vous devez priez ainsi « Seigneur, bénit nos fiançailles. Entre dans nos deux corps pour que nous tous, nous nous engageons à être pour toi. Seigneur, si tu sens que celui-là ne sera pas pour moi, pardon dès maintenant sépare-nous. Si tu sens que celle-là n’est pas celle que je veux, pardon, sépare-nous. Mais si c’est toi-même qui à uni, je l’accepte. Donne-moi le courage et la force de maintenir.
On demande à Dieu, un Homme. Mais ne jamais demander un tel homme, un homme riche, un homme géant, plutôt dites : « Seigneur, donne-moi un homme de cœur ; un homme qui est plein de pitié et de pardon. Un homme que ton Esprit demeure en lui » « Seigneur, donne-moi une femme dont ton Esprit demeure en elle ». « Seigneur, donne-moi une femme sage et bien éduquée par ta parole. »
On ne doit pas chaque fois se mettre à prier que « Fais que je soie fiancée » « donne-moi un mari « Fais que je soies marié ». Vous pouvez dans l’ensemble et dans l’union, prier pour que Dieu vous ouvre le chemin et vous devenez tout ce que vous pouvez devenir.
Avez-vous compris ?
- Oui, maman.
- Que l’on ne vous trompe pas de devenir des filles-mères.
Les filles-mères qui ont cinq enfants, cinq pères. (A l’immédiat, survint une légère pluie et les élèves se sont mis à crier et maman Lumière a ajouté. Il faut qu’il pleuve et bien pour une petite goutte de pluie, vous vous mettez à crier. Un petit goutte comme ça vous criez ?
- Gao !
- Ooh !
- Acceptez que ça soit comme ça. Vous êtes venus pour que l’on vous bénisse acceptez qu’on vous bénisse. Acceptez (la belle demoiselle peut alors légèrement danser malgré les cris des élèves et étudiants venus massivement pour cette bénédiction de la rentrée scolaire).
Nous sommes toujours sur les moments de fiançailles. Le moment de fiançailles est un moment d’observation,
- Gao !
- Ooh !
- Suivez-moi bien
Vous ne pouvez pas tous les jours être avec un homme où il n’a jamais songé t’acheter un bonbon ou un biscuit pour garder à ton petit frère. C’est que même toi, il ne gardera jamais. Tu ne peux pas être avec un homme à qui tout ce que tu lui donnes c’est « Merci » et il ne se gène jamais pour les autres. Un homme qui n’est ni gentil, ni solidaire. Il faut l’observer au fur et à mesure pour voir son comportement.
Comment observe-t-on la femme ? Si tu arrives chez vous, et tu vois la réaction de la femme. Si le genre qui arrive chez la belle mère et s’installe sur la table et on vient la servir, elle répond : « Eh belle, sert et mange bien et attend que la belle-mère elle-même vienne la ramasser les plats. Certains attendent que l’on leur lave les mains afin qu’elles mangent. « Danger de mort ! ».
Ce n’est pas normal ! Le savez-vous ?
- Non, maman
- Je vais vous dire quelque chose.
Ce n’est pas la blague, c’est une vérité. J’ai été au village avec l’un de mes beaux pour sa fiancée. Savez-vous ce qui c’était passé ?
- Non maman !
- (Les gens qui bavardent devant là, fermez vos bouches !)
- On va ensemble regarder sa fiancée. Nous y arrivons ensemble et ma belle mère était entrain, de préparer le couscous pour préparer. J’ai retiré et partagé. La jeune dame était confortablement assise et me dit : « Donne-moi de l’eau pour laver mes mains. » je donne l’eau, elle lave les mains avec puis je porte la nourriture pour lui donner. Elle mange et termine en disant : « Maman peux-tu prendre les assiettes pour mettre là-bas ? ». Je me lève et porte les assiettes comme elle voulait. Mon beau était là et observait toutes les attitudes de la fille. A un moment, je me suis levée pour ramasser la saleté et nettoyer un peu la cuisine. Nous avons nettoyé la cuisine. Ma belle mère posa les arachides au feu. Lorsque j’ai gouté et c’était cuit, j’ai descendu du feu et partagé.
Celle-ci a décortiqué sa part pour manger, puis laissé les épluchures sur place puis elle a dit. Il se fait nuit, je vais aller. Je ramasse aussi les coques et vais jeter. Mon petit frère s’en va accompagner la fille et revient. Je lui demande alors (Ber, c’est comment ? », Il me répond « Comment, comment ? Tu voulais aussi que ce soit comment ? Est-ce qu’elle te connaît ? » Si aujourd’hui, elle n’est pas mariée ; elle te dit « Donne-moi l’eau pour laver les mains. » Prends les assiettes. Elle va venir commander qui ? « Là dehors, je lui ai dit que je ne pouvais plus l’épouser c’est fini). Moi qui vous dis cela, j’ai personnellement flatté mon petit frère toute la nuit sans succès de l’épouser, il a refusé jusqu’à nos jours elle n’est pas mariée.
On a été obligé d’aller chercher une autre avant de rentrer du village c’est celle-là qui jusqu’à nos jours qui est ma coépouse. Le moment d’observation, un moment d’études. Si vous étudiez et constatez que ça ne va pas, ne vous engagez pas. C’est pourquoi, pendant les périodes de fiançailles, il n’y aura pas de stress ou des lois qu’on va dicter à l’autre. Pas question de dire à une fille, « il faut que tu conçoives d’abord avant d’être ma femme. » Jamais ! Parce que tu es encore enfant. Tu n’es pas sous son toit. C’est ce que vous devez notez !