PARTIE- II-
CONSEILS AUX PARENTS ET ENFANTS
LA VIE DES ENFANTS, LA VIE DES ELEVES ET ETUDIANTS DANS L’ENCEINTE DES FAMILLES.
Parents, les papas et les mamans que vous êtes ; surveillez vos enfants. Surveillez-les ! Il y a des choses horribles qu’ils mettent dans leurs intimités ; des choses horribles qu’ils refusent de vous dire. Peut être parfois parce que vous êtes souvent sévères et retissant à ne pas les écouter. Ainsi, ils s’enferment sur eux-mêmes et en meurent.
Les parents, vous devez souvent écouter vos enfants. Les écouter signifie les contrôler régulièrement. Contrôler leurs fournitures scolaires, observez la manière où ils vivent.
OBSERVEZ REGULIEREMENT VOS ENFANTS
- Gao !
- Ooh !
- Il y a certains parents dont quand les enfants sont malades à la maison, ce sont les autres enfants qui signalent aux parents. Peut être depuis cinq jours l’enfant souffrait à leur insu ; ceci parce qu’ils ne les observent pas. Ce n’est pas bien.
Chaque matin, levez-vous et observez les enfants minutieusement. Moi, j’ai ma manière de faire. Je les observe même quand ils sont en sommeil. Parce que certains enfants convulsent dans le sommeil et qu’à jamais, les parents ne pourront pas connaître si on ne les regarde pas.
Observez la manière dont ils vivent. Prendre l’initiative de fouiller leurs documents quand ils rentrent de l’école. Leur poser des questions par rapport aux devoirs qu’ils ont faits à l’école.
VOICI COMMENT MA GRANDE MERE NOUS CONTROLAIT
- Gao !
- Ooh !
- Parents, suivez-moi !
Je me souviens, ma grand-mère, n’était pas intellectuelle, elle n’avait jamais été à l’école, mais elle avait sa petite sagesse. Quand mes petits frères rentraient de l’école, elle prenait l’initiative de vérifier leur travail. Elle le faisait surtout les jours du marché puisqu’elle retournait tôt. Elle les envoyait chercher le bois pendant ce temps, elle va chercher un garçon voisin de la concession et lui posant des questions sur le travail des enfants à l’école à l’aide de leurs cahiers. Par exemple, elle demandait ceci : « En calcul, qu’as-t-il eu comme note ? » On lui disait, et elle enregistrait. En dictée qu’a-t-il obtenue ? Elle enregistrait tout ce qu’on lui disait sur les matières aux programmes (rédactions sciences etc.). Elle enregistrait tout cela pour attendre les enfants retourner avec du bois.
Lorsque tu présentais une sous-moyenne, elle te menaçait avec. Toi-même conscient que tu as des sous-moyennes, tu ne pouvais pas croire qu’elle puisse en savoir puisqu’elle ne savait ni lire, ni écrire. C’est ainsi, quand elle te menaçait avec tes sous-moyennes, tu étais surpris qu’elle ait su. Et toi de dire : « Eh ! Grand-mère connaît déjà que j’ai les sous-moyennes ». C’est ainsi qu’elle prenait le bâton pour taper parce que les mauvaises notes ắậủỉảủỏỉὀἰίὶὀὁὸό
- Gao !
- Ooh !
- Et pə Khᵾi Kayé jảp si həntə é gaə : « A bo’o bə Wabo gho nə və tə yo gəə yaəsᵾ’ᵾ’ nəə. « Və tə yo’ » : veut dire : « la dictée ».
E gho nə sέ cu’nyə gə la ‘a ? (Ndlr : C'est-à-dire : sur la matière où l’on compte on associe : « Sέ cu’nyə» : l’addition.
E bə ê gho ne sέ cwop gə pa’a ? (Sέ cwop = multiplication).
Bə nə sέ bavətə bə e ghə gə kə?
Elle demande on la renseigne. Elle demande : « A bə e gho nə yu’ tə bhee gə pa’a ? ». La rédaction
Lorsqu’on lui parle elle prend soin d’observer dans le cahier pour ne pas se tromper par la suite. Lorsque l’enfant arrive, elle sort le cahier, tient sa chicote en main et déclare : « Toi, dans ceci, tu n’as eu que zéro. Tous les jours je pose la lampe pour que tu apprennes ; qu’est-ce que tu apprends donc ? Yaaa ! » En te poussant la tête avec le bâton.
Elle faisait comme cela chaque fois. Ce n’est que plus tard quand ma grand-mère était fatiguée et qui restait chez nous tous les jours que moi-même, j’ai su qu’elle n’était jamais à l’école. Nous tous à la maison connaissions qu’elle avait fait l’école sous l’arbre et en savait un peu de l’école. Alors qu’il n’en était rien.
Elle avait fait ainsi, et cela a rendu les autres forts. Et comme en ce temps là, il n’y avait pas de collège au village, beaucoup à l’époque avaient obtenues leur CEPE (Certificat d’Etude Primaire et Elémentaire) avant de partir. Elle avait été dévoué à faire tout cela, elle s’y était engagé à faire. Vous aussi, parents faites de même. Vous devez prendre l’initiative de surveiller régulièrement les enfants et réviser leurs travaux de l’école.
DIALOGUEZ AVEC VOS ENFANTS
Deuxième initiative : Dialogue avec l’enfant il est très important de dialoguer avec son enfant. C’est quelque chose de précieux. Vous là m’inquiétez un peu savez vous pourquoi ?
- non, maman !
- j’ai trouvé des parents qui ont peur de leurs propres enfants. Des parents qui ont peur de parler à leurs propres enfants. Je me suis interrogé !
- Gao !
- Ooh !
- suivez-bien ! Jusqu’à nos jours, ma propre mère, même comme je suis grande ainsi, elle prend le bâton sur moi. Elle me gronde. Elle a eu à me gronder un jour si bien que je lui ai demandé si elle ne sait pas que je suis mariée. « Ne sais-tu pas que je suis mariée ». Elle m’a répliqué : « Marié veut dire quoi ? Je m’en fou de tout ça. Si tu ne peux pas comprendre et quelque soit le nombre d’enfants que tu mettras au monde, je serai toujours derrière toi pour que tu comprennes ». Jusqu’à nos jours, je ne suis pas grande devant elle. Je ne comprends pas comment certains parents ont peur de parler à leurs enfants. Au départ, quand vous avez peur de parler à un enfant, vous êtes entrain de noyer cet enfant. Quand il sera grand, il va croire qu’il a le monopole de tout faire. Et ça ne sera pas bien. Moi, je vous dis la vérité. Nous avons eu à tenir des réunions familiales pour chauffer les fesses de certains qui sont mariés. Ce sont des choses qui ne sont pas biens. Un parent ne doit pas avoir peur de dire la vérité à son enfant. Même s’il lui donne même des millions.
PARENTS NE VENDEZ PAS VOTRE CONSCIENCE POUR DE L’ARGENT !!!
Donner des millions à sa mère ne doit pas signifier acheter sa conscience ou payer sa psychologie. C’est ce phénomène qui tue la majorité des familles aujourd’hui. Celle qui donne plus te fait honte de parler contre elle ou contre lui. Non ! « Myə Jᵾijyέ », Moi, DJUIDJIE, Donne-moi tout ce que tu veux tu ne seras pas capable de payer ma conscience. Nul ne peut payer ma conscience. Personne ! Peu importe ce que tu peux me faire, nul ne peut me m’acheter la conscience. C’est ce qui fait mal dans plusieurs foyers.Plusieurs familles à nos jours souffrent de malédiction, de sorcellerie, des problèmes divers parce que dans ces familles, il y a des gens nantis, riches, qui viennent dompter le père ou la mère avec leur argent pour dire des choses fausses à ces derniers. Et toi le « pauvre » , tu viens dire n’importe quoi, tes parents te repoussent avec même ce qui est vrai. Ils ne t’écoutent plus. Certains vont jusqu’à vous demander si on mange ta vérité : « On mange ta vérité ? ».
Si à vous on posait cette question « Mange-t-on ta vérité ? » qu’allez-vous répondre ? Réveillez-vous !
- Tu restes bouche bée.
(Ndlr : Personne ne répond). Suivez !