EST-CE QU’ON MANGE TA VERITE ? ATTENTION AU JUGEMENT DE CONSCIENCE .
À moi, quelqu’un m’a déjà dit : « est-ce qu’on mange ta vérité ? ». Je lui ai répondu : « On vit de vérité et on est libéré de vérité». Ça veut dire qu’on peut manger la vérité. On vit de vérité. On ne la mange pas, mais on est libéré de la vérité et sa conscience est propre. Il n’y a aucun jugement aussi sévère que la conscience de l’Homme. Quand vous trouvez certaines personnes en route qui sont entrain de bavarder seul, après cela s’ensuit la folie. Vous pensez que c’est quoi qui cause cela ? C’est parce que la conscience n’est pas libre. Dans sa tête, il veut se libérer mais cherche en vain celui à qui se confier. Parce qu’il a honte de ses actes. Il a peur que l’on n’écoute cela et le déranger avec plus tard. C’est pourquoi dans 100 cas de folie, 95% souffrent de cette situation que je suis entrain de vous décrire. Les 5% restant c’est réellement des cas de maladie. Certaines personnes sont ceux qui prennent l’initiative d’avoir la vie facile et lorsque les conditions les dépassent déjà, ils ne peuvent le dire à qui que ce soit, ni s’ouvrir aux autres. C’est ainsi qu’il passe du temps à mijoter, à voir comment on le tiraille et à faire des mauvais rêves.
Il en est de même de nos jours, quand vous êtes infectés, la première chose qui sort de votre bouche c’est : « j’ai reçu le poisson de nuit » ou on déclare qu’on a la typhoïde. On ne dit pas la vérité. La conscience demeure et continue à te juger jusqu’au moment où tu dois te libérer. Beaucoup de personnes sont en prison de conscience. Il y a des milliers des prisonniers de conscience. Comprenez-moi bien : « il y a des milliers de prisonniers de conscience ».
COMMENT DEVIENT-ON PRISONNIER DE CONSCIENCE ?
Peut-être parce qu’on a commis un meurtre et on ne veut pas dévoiler. On reste ferme dans sa décision de ne pas se dénoncer. Peut-être parce qu’on a connu des mensonges et qu’on ne veut pas se dénoncer. Parce qu’on est troublé et on reste ferme alors, on demeure prisonnier de sa propre conscience. Parfois certaines jeunes filles avortent et cachent.
- Gao !
- Ooh !
- Je vais vous dire certaines choses.
LIBEREZ VOTRE CONSCIENCE
Libérez votre conscience. Pour être sauvé, il faut libérer sa propre conscience. Quand beaucoup sentent en eux qu’ils sont à l’échec, ils ne veulent pas libérer leurs consciences parce que, peut-être la voie qu’ils ont choisi leur donne beaucoup d’argent, alors, ils préfèrent mourir dans leur esprit et dans leur chair. Il faut libérer sa conscience pour ne pas rester focalisé où l’on se trouve. En ce moment là, tu te tues toi-même. Et si tu meurs tu ne verras pas la trace de Dieu en toi. Parce que c’est toi-même qui t’es tué. Et beaucoup de jeunes à nos jours se mettent en prison de la conscience. Si elle n’a pas avorté, c’est qu’elle a aidé les autres à avorter. Et cela demeure dans leurs consciences. Si elle ne l’a pas fait, elle va avoir marché d’homme en homme jusqu’à se fatiguer et la conscience demeure et les juge. En cas d’un simple paludisme, elle se propose de faire les examens pour vérifier si elles n’ont pas le VIH/SIDA. Et c’est ainsi que beaucoup deviennent prisonniers d’eux-mêmes.
QU’ESTCE QU’UN SECRET ?
Un jour, je vous ai dit ici au camp que je ne sais pas ce qu’on appelle secret. Parfois on a beau parlé de secret et on réalise que la plupart de secrets dont on parle sont négatifs. Parce que si c’est un bon secret, pourquoi pas le dévoiler pour se sauver ainsi que les autres ?
Mais lorsqu’on s’aventure à explorer ce secret, on constate qu’il s’agit de ce qui est dangereux et même pire. Si le secret ne concerne pas un meurtre, il s’agira d’un phénomène de sorcellerie ou d’un secret d’adultère ou d’empoisonnement. C’est vous qui appelez cela secret, moi j’appelle tout cela mensonge, poubelle, obscurité. C’est un secret pour certains de se focaliser dans l’obscurité pour continuer à nuire. Revenons à la conscience. Si vous avez un problème dans votre conscience et que vous ne vous libérez pas, savez-vous ?
- Non, maman !
-Si vous allez un peu partout dans, des paroisses, églises et même dans des familles, vous verrez que tout ceux qui courent derrière des prières ; des prières qu’on déclare avoir prie sur la tombe de Jean Baptiste, sur la tête de Jésus-Christ, que Jésus est ressuscité sont des gens qui gardent des secrets sauvages et pires. Ce sont des gens qui ont eu à faire des choses horribles, tellement qu’ils cherchent où se libérer. Ils entrent ici ça les chauffe. Ils arrivent et cachent un peu sa mauvaise mentalité pour quelques jours. Dès que l’on découvre que ce n’est plus ça, ils sautent pour entrer dans un autre groupe de prière ou d’église. Et c’est ainsi qu’ils passent leur temps à devenir des bordèles de religion ; bordèles chez les marabouts jusqu’au jour où le marabout lui donnera du serpent comme le cas dont je vous avais raconté il y a deux ans de cela. Et par la suite survient la mort.
L’HISTOIRE ET LE FILM DELIVRANCE
DE LA FILLE AU SERPENT BOA DE DOUALA
Je vous avais compté l’histoire d’une fille mariée ici. Cette dernière avant d’aller en mariage avait ses amants. Dans son mariage, elle ne cessait de les fréquenter. Un jour, l’un de ses amants de longue date revient et l’invite à renouer et lui donne 2 000Frs (deux milles francs CFA soit US$ 4.00). Il lui donna rendez-vous dans une maison à Bonamoussadi (Ndlr : un quartier chic de la ville de Douala au Cameroun) où ils vont sauter sur les gens avant d’entrer dans la chambre. Dans cette chambre, après leur besogne, la femme va constater que dès que l’Homme s’est satisfait jusqu’à finir, elle resta immobilisée au lit impuissante et voilà un serpent boa qui va se dérouler et entrer en elle. Elle cria n’importe comment, mais le monsieur était là couché raide-mort. Et dès qu’elle sortit de cette maison, elle accourue chercher où je me trouvais. A cwə tə a whé po cəἠ tsᵾ’ ye gaə nə a. (Ndlr : Quand c’est bien vous me gueulez. Et quand ça chauffe vous me cherchez).
Cela la chauffée dans la nuit si bien qu’à 2(deux) heures du matin, elle est allé prendre une moto pour chercher là où je suis. Elle arrive à ma guérite et se met à crier toute la nuit jusqu’au matin. Dès que je me réveille, on la transporte à ma véranda. Elle se torpillait sans cesse comme un boa. Et lorsque je lui demande ce qui ne va pas, elle me répond. « Oh, mama, je meurs comme ça de 2 000FCFA. C’est ce que tu nous dis tous les jours. Pardon je meurs comme ça de 2 000FCFA seulement. Pardon libère-moi, seulement. »
- Je lui demande : « qui t’a donné 2 000 qui te tourmente ? Remets-les-moi ».
- « J’ai déjà pris les 2 000Frs. Pardon, je ne comprends pas comment je dois parler ». J’ai demandé à sa belle sœur qui était sa maman ceci : « prends la toi-même. Je ne la toucherai pas parce que j’ai parlé vous n’avez pas obéit. Prends-la et amène là-bas travailler toi-même sur elle. Savez-vous ce qui s’est passé ? Moi, vous le savez, je suis tellement sceptique pour des choses si bien que si je ne vois pas je ne peux pas croire. C’est alors que j’ai réalisé que les histoires de serpents-boa dont on raconte là dehors sont réelles.
Lorsque je me suis amenée pour la toucher, elle se torpillait exactement comme un boa et pendant ce temps la salive sortait de la bouche. Lorsque j’ai touché son ventre, elle a torpillé d’avantage et c’est là où j’ai dit : « Donc c’est le serpent boa! Où as-tu porté ton boa ? Vas alors avec ton boa ?» Il y a des films qu’on montre et vous croyez que c’est un jeu. Même si certains sont que pure fiction sachez que la plupart vise à attirer votre attention sur le danger qui vous guète à travers le message de ce film. C’est pour vous dire de vous méfier.
Voila qu’elle se torpillait, se roulait comme le boa pendant qu’un liquide sortait de sa bouche et son vagin. J’ai demandé à sa sœur de la porter elle-même puis elle l’a fait. Je lui ai montré où la déposer pour la traiter elle-même. Je lui ai demandé ceci : « viens avec ton eau. Je vais te toucher toi-même et tu vas aller la traiter ». Elle dit : « Oui, Maman ». Elle va la déshabiller, je lui demande d’abord de prier. Elle commence avec la peur : « Notre Père qui est au Cieux… » Et elle sursaute, et déclare : « Maman c’est trop fort. Pardon Maman viens faire ». J’insiste que : « tu vas la traiter toi-même ». Elle est là toute tremblante : « je vous salue Marie… Notre Père qui est aux cieux… »
Et à un moment donné j’entends ses cris : « Ouooh! Il est en train de sortir! ». C’était juste après lui avoir dit : « j’entre avant de revenir ». Elle s’est donc mise à crier : « Le voilà il est en train de sortir ». Pendant ce temps, j’étais loin derrière et j’ai ouvert la fenêtre pour voir. Je lui demande : « touche là ! » elle dit : « Non, Non, c’est qu’il va m’avaler ».
J’ai vu un tourbillon sortir d’entre ses jambes. J’ai demandé à sa sœur : « Verse le Bonheur dessus » elle a crié : « j’ai vu dans ce tourbillon, c’est un serpent ; il est en train de partir ». Dès que je cours de l’intérieur vers elle, avant d’arriver, il s’était sauvéet la fille en question est tombée épuisée couchée au sol c’est ainsi que pendant que les écailles et la salive sortaient du vagin, la salive sortait de sa bouche à partir de cet instant jusqu’à 23(vingt trois) heures. Je suis allée la relever du sol, et je l’ai lavé, la traiter et la renvoyer chez elle. Quelle était alors ses soucis ? « Maman, pardon, ne fais pas que mon mari comprenne. Pardon ne fais pas qu’il sache ».
Et j’ai répondu : « je dois le voir ! » « Ouais, je suis morte! Ouais pardon maman ».
- Comment appelez-vous ceci ?
- Le secret.
- On meurt comme ça de quoi ?
- Du secret. N’est ce pas ?
- Oui maman.
- Et de quelle qualité de secret ? Un mauvais secret.
- On ne vit pas comme cela et voilà pensez-vous que si elle ne venait pas, elle devait vivre ?
- Non, maman.
- Elle ne devait pas vivre!
Et c’est la enième fois que beaucoup de jeunes portent des choses comme cela.
NE JAMAIS ESSAYER LE MARIAGE ?
Nous allons toucher une autre phase. A nos jours, c’est la mode. La plupart des hommes qui veulent vous draguer vous disent : « je vais t’épouser, mais il faut qu’on ait un enfant ». Tu accouches le premier, il ‘‘ trace’’ (Ndlr : il part). Il laisse que l’enfant grandisse et revient te dire : « tu penses que je t’ai fui ? J’avais de problèmes » ça c’est pour celui qui a même bien fait. Pa’ po vəἠ bə mtàa shwə à. (Ndlr : comme vous ouvrez la bouche et acceptez tout ce qu’il raconte) Tout ceci pour vous faire finir la vie. Il revient vous dire ‘‘chérie’’ comme vous aimez bien quand on vous appelle ainsi, vous vous faites finir la vie. Est-ce qu’on mange : « chérie » ? Face à ce phénomène, priez et demandez :
« Seigneur, donne-moi l’intelligence et la sagesse. »
Beaucoup de filles aujourd’hui, sont devenues des filles- mères. Filles-mères à cause de leur bouche ouverte. On leur dit : « je t’aime». Tu ouvres la bouche pour dire : « oui » « je t’aime. Tu acceptes » tu ne lui dis pas que : « si tu m’aimes fais vite on part. Et si tu vois que tu ne peux pas vite faire, laisse-moi tranquille. Avec celui qui m’aimera fortement, fera tout. Tout faire veut dire je l’ai dit et je dirai toujours : « une bonne fille ne peut pas quitter de chez elle sans état-civil ; sans mariage coutumier, sans mariage religieux. Au moins le mariage coutumier et l’Etat civil c’est une assurance de la vie ; c’est une garantie de la vie ! » ἠa’ shwə ! (Ndlr : ouvre-bouche/ignorant). Tu cours pour aller chez quelqu’un sans acte d’état civil que tu pars où ? Et si tu sors de chez lui et en chemin quelqu’un te gifle, que feras-tu ? Tu vas dire : « je m’en vais dire à mon mari ». On te demande de faire venir ton mari pour juger. Dès qu’il arrive, tu le présentes : « voici mon mari. Et l’officier de police te demande : « où est l’acte sur votre femme Monsieur ? » Eh ?
Il n’y a pas d’acte : « Alors prouvez que c’est votre femme, peut-être que celui-ci qui la giflé c’est son mari et que vous mentez que c’est votre femme ».